lundi 7 août 2017

Essais poètiques

Le have-not

Par-là, par-ci, le voici !
Pasteur aux déplacements sans répit.
Troubadour de tous les temps…
Sans savoir parfois où aller, ni jusqu'à quand ?!
Des plaines de la joie, et des collines de la folie…
Jusqu’aux hautes montagnes en képis, fief du chagrin et de l’oubli.
Sillonnant des espaces et des destinées,
Aux géométries, souvent inopinées.
Relief abrupt, terrain accidenté, routes et pistes escarpées,
Il frôla, à maintes reprises, la mort qui le guettait.
Seule la bienveillance de Dieu, en miracle, le secourait.      
Parfois même, il se demandait :
Comment est-il arrivé à ce qu’il soit et faisait ?
Et l’écho de la raison lui apprit :
Que c’est grâce à une sorte d’alchimie,
Du hasard et de la nécessité,
Dont le sort des êtres est bien affecté;
Que son parcours a été défini,
Temps absolu, et espace infini.
Partis au départ, mains vides et sans moyens.
Il s’essayait pour tenir debout, à peine comme citoyen… !
Le tintamarre de toutes les misères de la vie,
Lui offrit pourtant une chance de survie…
Mais, sous condition, de miser sur son seul et unique capital.
Sinon la vie lui sera tellement fatale.
Et c’est ainsi, n’ayant rien à ses côtés.
Qu’il hypothéquait, symboliquement, sur sa dignité.
Pour convaincre, être admis et gagner sa vie, comme recruté.
La vie est très dure, ça il le sait.
Et c’est pourquoi, sans cesse il bossait.
Jour après jours confiant, sans se lasser.
Même si parfois, et qu’importe, des choses le tracassaient…
La vie, en soi seul, ne lui veut rien dire.
Alors, il s’expatriait dans l’autre, espérant s’investir et rebondir.
Pour lui, Il n’avait rien à regretter…
Ni les bâtons dans les roues, qu’on lui a jeté.
Ni les obstacles sophistiqués qu’il a su et pu surmonter.
Sur les chemins qu’il avait faits, de belles choses bien aimées
Lui ont été volées… voire confisquées…
Comme pour ses semblables, qu’il a l’habitude de consoler.
Mais c’était, il y’a bien longtemps, qu’il le savait.
La vie n’est pas tout à prendre ou à laisser !
Touristes et nomades, à travers leurs traversées, le sentaient.
La vie hélas, est éphémère, ses marasmes, ses trajectoires nous hantaient… ! 

                                                         Azrou,  Le 14/08/2015
                                                              Mohamed Slak








Mardi 21 juillet 2015

ESSAIS POÉTIQUES

Encore une classe…

Si jamais tu viens me voir
Ou si jamais tu as envie de savoir
Tu me trouveras au sein d’une classe
Sans jamais quitter ma place.
          *****
Tu verras une classe toute en crise
Mais ce n’est plus une surprise…
Après avoir utilisé le tamis
Il ne me restait qu’un seul ami.
         *****
Il est le seul à quoi l’on peut s’accrocher
Sans trop avoir à nous reprocher
Cet être n’est que le silence
C’est l’ami en permanence...
         *****
Chaque fois que je voyage en classe
Faisant mes tournées sur place
Le silence me couvre partout
Il m’engloutit surtout.
         *****
Si jamais tu viens me voir
Ou si jamais tu as envie de savoir
Le silence me paraît tranquille et chaleureux
En lui je me sens très heureux.
         *****
Mais tôt ou tard
S’il devient lui aussi bavard…
Notre contrat sera foutu
Sans l’avoir vraiment voulu.

DU TEMPS DE L'ANDRAGOGIE:
-Ecrit au (C.F.I) d’Errachidia 
        Avril / 1990
      Mohamed Slak





ALONE IN MY ROOM !

Alone in my room
In this nearly darken room
What a room  I’m living in ?
Just a name !

Alone here …
When suddenly set one little fire
When i lit a candle

Standing began to weep                                                    
Looking at me through the fire
Yes, through the fire which surrounded it                                
Poor candele ! Poor its life !

Alone in this life
A piece of bread coast much                                                  
The hard and the common one
Always followed with tea
The philosophic and farther one
Did not come yet …

Alone here in this room
But never in a house
What a hunger !
What a loneliness !

Forever waiting
Forever suffering…
I’m thirsty of love.
I’m still waiting for my love.

My candle will tell you
All about my nights
In the corner of this room
This only rented room…          

                                                             Slak Mohamed
                                                    Thursday.10.October. 1991
                                           Commune d'Outarbat-Cercle d’Imilchil





THE NEW PRIMITIVES...

…Ainsi, et dans un ton
Si arrogant, d'une réplique vilaine
Si moche, et loin de tout esprit
Combien prétendu moderniste
Et  <<civilisé… >>.
La balle…tirée d'outre mer
Salope et moqueuse
Renvoyée à double reprise
Entre deux mains sales
Passa presque inaperçue
Pour duper vainement et à jamais
A travers des mauvaises manières…
Et les coulisses d'une telle hypocrisie
La naïveté d'un être spontané
Et peut être aussi candide…
Que fut mon pauvre ami
Ne cessant de me rappeler
Au Sud Est de la désolation…
Et comme à chaque constat
De pareils enjeux…
Les inoubliables histoires des ba-Ali-makos…
Et de tous ceux à qui
L'on a pillé les richesses
De leurs nations et de leurs pays.
Pourvu qu'à tort ou à raison !
La terre… qui,
Peut être encore, tourne…
N'appartient
Selon un pragmatisme nomade
Du nouveau monde…
Qu'à celui qui a le pouvoir
De la conquérir
Ou plutôt de la défendre
Répliqua aussitôt mon ami !
Quant à son réveil en sursaut
Et son retour, les yeux toujours entrouverts…
D'un long et profond sommeil…

*** So as not to forget that:
 "THE PRIMITIVE MAN"
is the real image and
the historical father of
the (MODERNE) ONE.***

                                                                                       Timahdite, Le 07/01/2005     
                                                                                              Mohamed SLAK  






                                       Si l'amour est réciproque !                                   

    Je ne sais quoi te dire
    Dans mes yeux tu peux le lire
    Entre le passé qui s'échappe
    Et le futur qui viendra par étapes.

    Un jour il serait peut être vague
    Pour toi l’offre d’une bague
    Nos âges ne sont pas les mêmes
    Et pourtant je t’aime.

    Je n’ai jamais pu l’avouer
    Sauf avec mes yeux, ou parfois sur un papier
    En classe c’était la douleur
    A l’extérieur la plainte du cœur.

    O! Ton amour est très bouleversant
    Il a bien envahi mon printemps
    Avec ton sentiment tardif
    Je suis forcé d’être actif.

    Ce sentiment fort et plein d’amour
    Malgré tout tu le mets à jour
    O! Toi fille des anciens temps
    Connue par ce rire bizarre entre temps.

    Tu ressembles à une oie
    Qui chante tous les mois
    Plus âgée ou pas
    Vient dans mes bras.

    Là où les larmes
    De mes souffrances
    Te seront des draps
    Tu n’auras point froid
    Et c’est l’extrême joie.

Slak  Mohamed                 
(Souvenirs de l'internat…)  
7e Année  Lettres Modernes
Nouveau Lycée
EL  HAJEB (1982)                                                                                               
  
  *Avec tous mes remerciements à:
   - Buffalo (d'Ifrane), pour m'avoir communiqué les quatre beaux premiers vers.
   - Et à M.Bouaoullou pour en avoir été leur auteur selon Buffalo.