Le have-not
Par-là,
par-ci, le voici !
Pasteur
aux déplacements sans répit.
Troubadour
de tous les temps…
Sans
savoir parfois où aller, ni jusqu'à quand ?!
Des
plaines de la joie, et des collines de la folie…
Jusqu’aux
hautes montagnes en képis, fief du chagrin et de l’oubli.
Sillonnant
des espaces et des destinées,
Aux
géométries, souvent inopinées.
Relief abrupt, terrain accidenté, routes
et pistes escarpées,
Il
frôla, à maintes reprises, la mort qui le guettait.
Seule
la bienveillance de Dieu, en miracle, le secourait.
Parfois
même, il se demandait :
Comment
est-il arrivé à ce qu’il soit et faisait ?
Et
l’écho de la raison lui apprit :
Que
c’est grâce à une sorte d’alchimie,
Du
hasard et de la nécessité,
Dont
le sort des êtres est bien affecté;
Que
son parcours a été défini,
Temps
absolu, et espace infini.
Partis
au départ, mains vides et sans moyens.
Il s’essayait
pour tenir debout, à peine comme citoyen… !
Le
tintamarre de toutes les misères de la vie,
Lui
offrit pourtant une chance de survie…
Mais,
sous condition, de miser sur son seul et unique capital.
Sinon
la vie lui sera tellement fatale.
Et
c’est ainsi, n’ayant rien à ses côtés.
Qu’il
hypothéquait, symboliquement, sur sa dignité.
Pour
convaincre, être admis et gagner sa vie, comme recruté.
La
vie est très dure, ça il le sait.
Et c’est pourquoi, sans cesse il bossait.
Jour
après jours confiant, sans se lasser.
Même
si parfois, et qu’importe, des choses le tracassaient…
La
vie, en soi seul, ne lui veut rien dire.
Alors,
il s’expatriait dans l’autre, espérant s’investir et rebondir.
Pour
lui, Il n’avait rien à regretter…
Ni
les bâtons dans les roues, qu’on lui a jeté.
Ni
les obstacles sophistiqués qu’il a su et pu surmonter.
Sur
les chemins qu’il avait faits, de belles choses bien aimées
Lui ont été volées… voire confisquées…
Comme
pour ses semblables, qu’il a l’habitude de consoler.
Mais
c’était, il y’a bien longtemps, qu’il le savait.
La
vie n’est pas tout à prendre ou à laisser !
Touristes
et nomades, à travers leurs traversées, le sentaient.
La
vie hélas, est éphémère, ses marasmes, ses trajectoires nous hantaient… !
Azrou, Le 14/08/2015
ESSAIS POÉTIQUES
Encore une classe…
Si jamais tu viens me voir
Ou si jamais tu as envie de savoir
Tu me trouveras au sein d’une classe
Sans jamais quitter ma place.
*****
Tu verras une classe toute en criseMais ce n’est plus une surprise…
Après avoir utilisé le tamis
Il ne me restait qu’un seul ami.
*****
Il est le seul à quoi l’on peut s’accrocher
Sans trop avoir à nous reprocher
Cet être n’est que le silence
C’est l’ami en permanence...
*****
Chaque fois que je voyage en classe
Faisant mes tournées sur place
Le silence me couvre partout
Il m’engloutit surtout.
*****
Si jamais tu viens me voir
Ou si jamais tu as envie de savoir
Le silence me paraît tranquille et chaleureux
En lui je me sens très heureux.
*****
Mais tôt ou tard
S’il devient lui aussi bavard…
Notre contrat sera foutu
Sans l’avoir vraiment voulu.
DU TEMPS DE L'ANDRAGOGIE:
-Ecrit au (C.F.I) d’Errachidia
Avril / 1990
Mohamed Slak
ALONE IN MY ROOM !
In this nearly darken room
What a room I’m living in ?
Just a name !
Alone here …
When suddenly set one little fire
When i lit a candle
Standing began to weep
Looking at me through the fire
Yes, through the fire which surrounded it
Poor candele ! Poor its life !
Alone in this life
A piece of bread coast much

Always followed with tea
The philosophic and farther one
Did not come yet …
Alone here in this room
But never in a house
What a hunger !
What a loneliness !
Forever waiting
Forever suffering…
I’m thirsty of love.
I’m still waiting for my love.
My candle will tell you
All about my nights
In the corner of this room
This only rented room…
Slak Mohamed
Thursday.10.October. 1991
Commune d'Outarbat-Cercle d’Imilchil
THE NEW PRIMITIVES...
Si arrogant, d'une réplique vilaine
Si moche, et loin de tout esprit
Combien prétendu moderniste
Et <<civilisé… >>.
La balle…tirée d'outre mer
Salope et moqueuse
Renvoyée à double reprise
Entre deux mains sales
Passa presque inaperçue
Pour duper vainement et à jamais
A travers des mauvaises manières…
Et les coulisses d'une telle hypocrisie
La naïveté d'un être spontané
Et peut être aussi candide…
Que fut mon pauvre ami
Ne cessant de me rappeler
Au Sud Est de la désolation…
Et comme à chaque constat
De pareils enjeux…
Les inoubliables histoires des ba-Ali-makos…
Et de tous ceux à qui
L'on a pillé les richesses
De leurs nations et de leurs pays.
Pourvu qu'à tort ou à raison !
La terre… qui,
Peut être encore, tourne…
N'appartient
Selon un pragmatisme nomade
Du nouveau monde…
Qu'à celui qui a le pouvoir
De la conquérir
Ou plutôt de la défendre
Répliqua aussitôt mon ami !
Quant à son réveil en sursaut
Et son retour, les yeux toujours entrouverts…
D'un long et profond sommeil…
*** So as not to forget that:
"THE PRIMITIVE MAN"
is the real image and
the historical father of
the (MODERNE) ONE.***
Timahdite, Le 07/01/2005
Mohamed SLAK
Si l'amour est réciproque… !
Je ne sais quoi te
dire
Dans mes yeux tu
peux le lire
Entre le passé qui
s'échappe
Et le futur qui
viendra par étapes.
Un jour il serait
peut être vague
Pour toi l’offre
d’une bague
Nos âges ne sont
pas les mêmes
Et pourtant je
t’aime.
Je n’ai jamais pu
l’avouer
Sauf avec mes yeux,
ou parfois sur un papier
En classe c’était
la douleur
A l’extérieur la
plainte du cœur.
O! Ton amour est
très bouleversant
Il a bien envahi
mon printemps
Avec ton sentiment
tardif
Je suis forcé
d’être actif.
Ce sentiment fort
et plein d’amour
Malgré tout tu le
mets à jour
O! Toi fille des
anciens temps
Connue par ce rire bizarre entre temps.
Tu ressembles à une oie
Qui
chante tous les mois
Plus âgée ou pas
Vient dans mes bras.
Là où
les larmes
De mes
souffrances
Te seront des draps
Tu n’auras point froid
Et c’est l’extrême joie.
Slak Mohamed
Slak Mohamed
(Souvenirs
de l'internat…)
7e Année Lettres Modernes
7e Année Lettres Modernes
Nouveau Lycée
EL HAJEB (1982)
*Avec tous mes remerciements à:
- Buffalo
(d'Ifrane), pour m'avoir communiqué les quatre beaux premiers vers.
- Et à M.Bouaoullou
pour en avoir été leur auteur selon Buffalo.